Raphaël Pricert
La maladie et
le temps des honneurs
1962 - 1967
Dès 1961, Raphaël Pricert ressent les première atteinte du mal qui l'emportera quelques années plus tard. Il se rend néanmoins aux Etats-Unis. Ses amis lui conseillent de s'y faire opérer. C'est là qu'il trouvera les meilleurs chirurgiens. Mais Raphaël Pricert se sent plein d'énergie. Il a trop à faire. Il s'occupera de cela plus tard.
Il continue de voyager, de faire des portraits et des paysages. C'est ainsi qu'il laisse passer la chance de traiter le mal à la racine. C'est que Raphaël Pricert est confiant dans sa bonne étoile. Tout lui réussit. Il a de grands projets, des élèves qui l'apprécient, de nombreux amis partout dans le monde et en France aussi.
1963. Il présente au Salon des Indépendants deux œuvres dont une grande marine, "La Lagune" de Venise puis décide de retourner en Israël pour l'été.
Il fait à la galerie Katz de Tel Aviv une exposition très remarquée. La presse fait écho en plusieurs langues et ouvre largement ses colonnes à ses Venise, ses Arlequins, à des vues de son atelier.
1964. De nouveau il expose au Salon des Indépendants deux œuvres dont une grande composition qu'il a réalisée à Safed lors de son séjour en Israël. En novembre, il est élu Président de l'Association des Artistes Peintres et Sculpteurs Juifs de France.
1965. En mars, sur les pas de Toulouse-Lautrec, il participe avec plusieurs autres peintres dont son ami André Levé à la défense du Cirque en crise en peignant des clowns sous un chapiteau.
Au Salon des Indépendants, il présente une nouvelle composition, "jeune fille à Martigues".
En mai 1965, il reçoit la Médaille d'argent de la Ville de Paris qui couronne l'ensemble de son œuvre.
1966. Il expose de nouveau deux œuvres au Salon des Indépendants dont un grand paysage "Hiver à Crans sur Sierre", profite d'un séjour à Néris les Bains pour peindre ses dernières toiles et couvrir ses carnets de croquis de dessins annotés.
Il organise, malgré sa fatigue toujours plus grande, une exposition à la Galerie des Arts au Luxembourg. Il participe au vernissage mais ne n'a plus la force d'être présent sur place tout au long de l'exposition comme il l'avait toujours fait jusqu'alors.
1967. Raphaël Pricert meurt le 2 février des suites de sa longue et douloureuse maladie.
