Article d'Hélène Max
(AFP)  1961

A la recherche du Monde Vivant
avec Raphaël PRICERT, Peintre Poète

(suite)   par Hélène Max (AFP)  1961
 

Bien qu'amoureux de Paris dont il a su peindre les grisailles variées, les taches de couleur insolites, le grouillement de la foule, PRICERT ne se cantonne pas dans un genre et part à la recherche d'impressions neuves en province d'abord, puis à l'étranger.

La Normandie, la Corse, la Côte d'Azur lui permettent de s'exprimer d'une manière nouvelle, le rapprochant des impressionnistes. Il trouve des effets de lumière qu'il sait nous faire goûter, une richesse de tons qu'il manie avec subtilité, des paysages dont il nous rend perceptible l'atmosphère.

C'est l'Auvergne ensuite qui l'attire et qui le gardera d'ailleurs pendant les années de l'occupation, son style y prendra un accent de gravité. C'est là qu'il trouve ses personnages si pittoresques parmi les gens humbles ou les notables qui l'entourent.

Raphaël PRICERT a parcouru le monde à la poursuite des divers aspects de la vie, essayant de saisir les facettes multiples de tout ce qui frappait sa sensibilité. En Italie où il revient régulièrement, (il est allé 17 fois à Venise), en Scandinavie et surtout au Etats- Unis.

Sur le Nouveau Continent, de New York à San Fransisco, de Los Angeles à Chicago, à Boston et dans d'autres villes américaines, il travaille et expose, sa renommée grandit, les critiques lui son favorables, la radio et la télévision s'en emparent, le public l'adopte. De nombreuses galeries d'art réclament ses toiles, des collections particulières en achètent.

En Grande- Bretagne, où il se rend également, c'est la Walker's Gallery qui l'accueille et la Banque d'Angleterre lui fait un achat.

Il parcourt à un autre moment Israël, pays dont il a su décrire avec vérité les sites, les types et les moeurs. Partout il peint et partout il expose et il plait.

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